Reportage

Escalade

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GALERIE DE SOURIRES ...

Escalade à Manikia - Grèce

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Le séjour en images:
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Nous avons assisté à une naissance ... Moments émouvants.

 

Cette année aura vu l’été se prolonger bien au-delà de la période habituelle. La faute au réchauffement climatique nous dit-on. Il semble qu’il n’y ait plus guère de doutes sur la question ! Pourtant l’œuvre d’un processus délétère, difficile pour les amateurs d’activité de plein air de ne pas apprécier secrètement. le phénomène. Rassurons-nous toutefois, puisqu'il convient d’observer qu’en ce début de mois de novembre, les éléments semblent enfin rentrer dans l’ordre. Tardivement, mais sans faillir, la grisaille, le froid et les précipitations ouvrent désormais le bal des conditions hivernales durables sur le territoire. Les nappes phréatiques sont ravies. Les grimpeurs, un peu moins… La mauvaise saison prend subitement ses quartiers. Diaphane, la citée parisienne a déjà revêtu son linceul de brume voilant pudiquement la sinistre grisaille de béton sous l’influence poison des éphémères jours automnaux. Grimper dans ces conditions dans nos contrées devient difficile à entreprendre. Sauve qui peut ! …  Sauve qui pleut !... l’envie de migrer nous envahit. C’est ainsi, que chaque année, en quête de soleil, l’ultime sortie du programme est organisée en Europe du Sud. Grands seigneurs et sans doute un peu magiciens, nous offrons alors l’illusion d’un prolongement estival par une sortie en rupture dans une région méridionale pas trop lointaine proposant les meilleures conditions de dépaysement, climatiques et de terrain pour la pratique de notre activité fétiche...

Facile d’accès et accueillante, la Grèce reste pour nous une destination de choix. Après le succès de Kalymnos, Léonidio et Kiparissi, poussant désormais comme des champignons, de nombreux sites d’escalade voient aujourd’hui le jour en Grèce continentale. C’est ainsi que se développent significativement l’économie et la dynamique locales autour du tourisme sportif.  Conseillés par des professionnels de la montagne, notre choix s’est porté cette année sur Manikia. Ne dérogeant pas à la règle, forte de ses richesses géologiques avec ses magnifiques falaises mises en exergue par le Petzl Rock Trip de mai 2022, cette petite bourgade Hellénique située dans une vallée sauvage du centre de l’ile d’Eubée commence à être connue dans la sphère grimpe. En pleine expansion, elle vise haut.
Courant 2018, Sous l’impulsion d’un groupe d’équipeurs du Vercors conscient de l’énorme potentiel de la région, s’est créée l’association locale Manikia Project. Démarche salvatrice pour une région en pleine désertification,  cette dernière organise le développement du tourisme sportif en s’appuyant sur l’exceptionnel potentiel naturel local. L’activité centrale reste l’escalade. Néanmoins, la configuration des lieux apparaît propice au développement d’une multitude d’activités outdoor. Une véritable manne pour ce village de 60 habitants (comptant deux bars tout de même !) naturellement voué à l’extinction, et pour la région dont l’économie s’appuie principalement sur la production d’olives, l’apiculture et l ’élevage caprin. Le développement du site est spectaculaire, voyez plutôt. En 2018, on n'y comptait qu’une dizaine de voies. Fin 2019, 350 voies étaient équipées. Fin 2022, c’est plus de 700 lignes de tous niveaux, de la couenne à la grande voie, réparties sur une trentaine de secteurs qui tendent les bras aux grimpeurs de tous horizons. A cette heure, sous l’égide de Manikia Project veillant à l’application de sa charte imposant le respect de l’environnement et la sécurité du grimpeur, l’équipement massif suit son cours. Les infrastructures d’accueil ont certes du mal à suivre mais nous dit-on, sont en cours d’aménagement. Nous ne sommes qu’au tout début d’une histoire qui sans aucun doute fera couler beaucoup d’encre dans la presse spécialisée… et de salive au sein de la communauté chamarrée des grimpeurs avides de nouvelles destinations. Pour nous, le moment apparait propice à la découverte de l’endroit pour quelque temps encore préservé de la surfréquentation…

Après 3h de vol et 2h de route nous arrivons ce 4 novembre en début d’après-midi sur notre lieu d’hébergement afin d’y prendre nos quartiers. Notre point de chute est établi à Vrysi, petit village situé à environ 5 km à l’Est de Manikia. Nous sommes agréablement accueillis par Lia et son conjoint Stamatis, membres actifs de Manikia Project, qui nous louent leur gîte. Nous découvrons une belle et confortable maison de la fin du XIXe siècle rénovée avec goût par l’emploi de matériaux nobles et écologiques. Sensibles au charme de la vieille pierre, nous sommes comblés. Position stratégique, Vrysi présente l’avantage de donner accès à pied aux 6 sites du secteur Mpougazi. Les autres sont accessibles en seulement quelques minutes de voiture. Le littoral est quant à lui, situé à une quinzaine de kilomètres...
Trop tard pour aller grimper aujourd’hui, d’autant que réglées désormais sur l’heure d’hiver, les journées apparaissent désespérément courtes. Le temps de s’approprier les lieux, de faire les provisions alimentaires et la nuit est déjà là. Au moins, la soirée nous accordera le temps d’étudier le topo et d’ébaucher le programme de la semaine.

Devant nous, 7 jours de grimpe et une météo annoncée agréable. En dépit de températures modérées pour la latitude, il fait toujours trop chaud en cette saison pour grimper sur les versants Sud. L’annonce .inespérée d’un temps couvert à partir de jeudi, nous permettra alors d’étendre notre terrain de jeu aux magnifiques secteurs d’exposition Sud. Notre séjour se présente sous les meilleurs auspices. Face aux 30 secteurs équipés, de l’offre pléthorique en résultant, dans le cas d’une hétérogénéité marquée du niveau technique du groupe, et au regard de la brièveté relative du séjour, le travail de sélection des sites à visiter peut vite apparaitre cornélien. Heureusement, nous ne comptons pas parmi nous de p’tits jeunes Octogradistes, situation qui nous aurait contraint au délicat exercice du grand écart. Nous sommes plutôt un groupe d’individus globalement plus tout jeunes, voire plus tout jeunes du tout, évoluant dans les niveaux de 5c à 7a et soucieux de grimper ensemble (Petit aparté à l’attention des non connaisseurs. Il me semble à cet instant pertinent de représenter l’échelle des difficultés en escalade ainsi : 5a = Vraiment facile, 5b = Facile, 5c = Facile mais pas trop, 6a = Pas si facile, 6b = Pas facile-facile, 6c = Pas facile, 7a = Pas facile du tout, 7b = Vraiment pas facile du tout… Au-delà, on accède à un tout autre monde. Celui de la grande difficulté passant du « Vraiment pas facile du tout » au « Super vachement dur ». Vous me suivez toujours ? Et là, mon niveau d’incompétence ne me permet plus de jauger objectivement le système de cotation. Fin de l’aparté). Dans ces conditions, au regard d’une dispersion dans les niveaux de pratique du groupe finalement pas trop étendue, trouver des secteurs satisfaisant le plus grand nombre n’apparait pas ici insurmontable. Merci aux équipeurs ! … Ainsi, pour choisir unanimement nos terrains d’expression, nos critères se porteront sur l’étendue des difficultés proposées, et l’exposition des faces à grimper, étant entendu que nous privilégierons les secteurs à l’ombre, en tout cas sur les 4 premiers jours annoncés très ensoleillés. Voici donc au jour le jour, le détail du programme suivi.

Dimanche :
Pehnidia & Bain de Boue (Secteur Mpougazi) : Une journée qui s’annonce bien ensoleillée. En quête d’ombre,. nous privilégions les orientations Nord. Proposant des niveaux de difficulté conformes à notre attente, de 5c à 6c avec un 7b que nous laisserons de côté, Pehnidia remplit le contrat. Accès à pied à partir du gîte. Compter environ 30mn de marche. Voies de hauteurs modérées, plutôt autour de 15 à 20m sur un calcaire compact évoluant en dévers assez marqué sur la deuxième moitié du parcours. Sur l’ensemble des itinéraires, une grimpe facile au départ, qui se corse ensuite sévèrement sur la fin. Globalement, les voies nous ont paru plutôt hétérogènes et souvent cotées sur le seul pas dur à franchir. Sympa, mais pas exceptionnel. Le niveau d’affluence local ayant pour une raison mystérieuse subitement atteint un degré déraisonnable, nous décidons de migrer sur le secteur attenant d’orientation Est. Répondant au doux sobriquet de « Bain de Boue » vous en conviendrez pas très vendeur, l’endroit offre pourtant de belles dalles compactes de 20m et plus dans des niveaux comparables à ceux pratiqués précédemment, heureusement pratiquables en chaussons d'escalade et non en bottes en caoutchouc comme le nom du secteur semblerait le suggérer... Les itinéraires apparaissent plus homogènes et les cotations en phase avec ce que nous connaissons vers chez nous. Belle journée de grimpe.

Lundi :
Pano Manikia : Journée ensoleillée. La météo annonce pour aujourd’hui des températures en hausse. Les .orientations Nord sont donc encore à privilégier.  Notre choix se portera sur Pano Manikia. Surplombant Manikia, et comme son nom le révèle, le secteur offre une magnifique vue sur la bourgade et ses environs. Le panorama vaut à lui seul le déplacement. Après environ 10mn de voiture, compter quelques 20mn de marche d’approche. Au prime abord, la falaise n’apparait pas spectaculaire. Avec une configuration en dalle sur des hauteurs d’apparence modérées, on y observe une ambiance proche de ce que nous connaissons en Bourgogne. Rassurez-vous, les premiers pas d’escalade ont ici rapidement balayé cette fausse impression. Ainsi l’enthousiasme s’est vite substitué au sentiment mitigé du départ. Le calcaire est compact, hyper adhérent, voire traumatisant pour les doigts. On en viendrait même à regretter la patine légendaire des falaises de chez nous !... En outre, avec de beaux mouvements, les cheminements sont toujours intéressants et plaisants. L’endroit semble peu fréquenté. Les cotations apparaissent cohérentes comparativement à nos références. Nous garderons un bon souvenir de l’endroit.

Mardi :
Multipich Lia (Secteur Sentinelle) : Encore une belle journée ensoleillée annoncée. Cette fois, nous optons pour. l’ascension d’une grande voie. Enfin, grande voie, tout est relatif. Une voie en 4 longueurs et quelques 150m d’ascension. Une petite grande voie, en quelque sorte... Ce qui n’enlève en rien son intérêt. Sur des critères d’orientation et de difficulté, le choix s’est porté sur Lia, sans doute baptisée ainsi en l’honneur de notre hôte, membre éminente de Manikia Project. Tracée sur un monolithe imposant se dressant à l’entrée des gorges ainsi logiquement baptisé Sentinelle, la voie chemine élégamment sur un magnifique calcaire dans une ambiance unique. Cotée 6b, nous avons entrepris de croiser les cordées, chacune de celles-ci étant « leadée » par le grimpeur le plus expérimenté. Escalade plaisante et sans histoire. Evitant ainsi le laborieux rituel des rappels, la descente entreprise après un pique-nique sommital, se fait à pied à partir d’une sente généreusement identifiée par des cairns. Cool ! … Notons que cet itinéraire apparait plutôt fréquenté. Nous sommes arrivés au pied de la voie vers 8h30, serrés de près par deux autres cordées !...
Nous avons profité de l’après-midi libre pour nous rendre sur le littoral, histoire de visiter un peu, et pour les plus téméraires, d’y pratiquer quelques brassées avant la tombée de la nuit…
Journée très agréable et bien remplie.

Mercredi :
Oi Portes Tou Kastrou (Secteur Mpougazi) : De nouveau du beau temps et chaud annoncé ! Sous la pluie, les .Parisiens doivent nous maudire !... Le site est orienté majoritairement Nord-Est. La garantie de conditions supportables. Accès à pied à partir du gîte. Compter environ 30mn d’approche agréable. Tranquille, le secteur offre une généreuse vue panoramique sur Vrysi. Les voies sont de hauteur modérée. Annoncées pour 20m, elles sont magnifiquement tracées sur un calcaire toujours bien compact et terriblement urticant. Belles dalles et quelques beaux dévers en topologie complexe dans le 6c-7a. Très belle grimpe dans des niveaux modérés. La cotation semble juste au regard de ce que nous connaissons chez nous. L’unique 7a du secteur nous a posé bien des problèmes avant que l’on détecte une prise taillée !!!... La seule sur les quelques 700 voies tracées nous dit-on ! Il a fallu que nous tombions dessus ! Encore une bien belle journée passée.

Jeudi :
All The Universe (Secteur Lower Valley Right Side) : Journée annoncée couverte. Le soleil ne devrait faire que peu. d’apparitions. Aucun risque de pluie annoncé. Chouette ! Nous allons enfin pouvoir tâter du picot jaune, ocre, orange, blanc et gris, de la colonnette, du tuffa et du brocoli en grand dévers sur de la face Sud !... Bah tiens, ça tombe bien, le secteur choisi est orienté plein Sud ! Il est accessible après quelques minutes de voiture et guère plus de 5 mn à pied. Le grimpeur étant de nature flemmarde, autant dire que nous risquons de ne pas être seuls sur le lieu. L’avenir montrera malheureusement que cette prémonition était fondée. A défaut de colonnettes, de tuffa, etc…, le côté droit du secteur offre pléthore de très belles envolées d’une quarantaine de mètres en dalles sur un calcaire compact, bien structuré et toujours effroyablement urticant. Les cotations y sont pour une fois outrageusement optimistes. Nos grimpeurs modestes ont observé une progression subite et spectaculaire de leur niveau de pratique. Tout cela est excellent pour le moral ! Mais le retour à la réalité peut être brutal. Anthony et moi en avons fait les frais. Après 2 voies d’échauffement dans le 6b (plutôt des petits 6a dans le système de cotation que nous connaissons), nous nous sommes attaqués au secteur de gauche, qui avec de gros dévers, apparaissait plus conforme aux configurations recherchées. Nous avons alors jeté notre dévolu sur le seul 7a du coin. En dépit de l’esthétique aguichante de la voie, de notre furieuse motivation à la gravir, nous n’avons jamais été foutu de l’enchainer malgré un travail acharné ! … Pas rancuniers pour un sou, nous garderons un très bon souvenir de l’endroit…

Vendredi :
Eisodos (Secteur Mpougazi) : Avec un temps annoncé couvert le matin et pluie probable l’après-midi, cette .journée fut assurément la moins bonne du séjour. Pour autant, bonne quand-même, elle nous aura permis de découvrir une falaise que nous n’aurions pu pratiquer par temps ensoleillé. Accessible à pied à partir du gîte moyennant un temps de parcours encore et toujours réglé sur 30mn, parmi tous ceux pratiqués ici, ce site correspond au mieux à la configuration fantasmée décrite précédemment. De magnifiques et spectaculaires envolées dans une roche ocre, rouge, brune et grise, souvent très déversantes et où apparaissent quelques colonnettes dans un calcaire excellent, toujours très abrasif et redoutablement agressif pour le bout des doigts. Cotation tout à fait réaliste, voire parfois peut-être un peu sévère par rapport à ce que nous avons pratiqué précédemment. Très beau secteur. Une escalade exigeante et athlétique qui nous fait sortir assez vite de notre zone de confort. Nos grimpeurs les moins aguerris ont semble-t-il un peu souffert et ne garderont probablement pas de l’endroit un souvenir impérissable…
Notre pause méridienne entreprise face au secteur Dragonéra qu’il nous faudra découvrir sans faute à l’occasion d’une prochaine visite, a été interrompue prématurément par la pluie. Fin de l’épisode.

Samedi :
Rainbow (Secteur Lower Valley Right Side) : Après la pluie, l’arc en ciel … Probablement baptisé ainsi pour son. esthétique chromatique, le site est orienté Sud-Ouest et offre une vue spectaculaire sur la vallée. Y accéder vous coûtera quelques 15mn de marche plutôt tonique en forte déclivité. Parfait pour l’échauffement. La partie droite propose de sympathiques voies sur dalles compactes de 25 à 30m de hauteur de difficulté modérée. La partie gauche, quelques très belles voies en dalles dépassant les 30m, de difficulté plus élevée. La partie centrale, plus exotique avec ses tons jaunes, ocres, bruns et gris, gros dévers et colonnettes, offres de belles envolées dans des difficultés évoluant du 6a au 8b… Encore une belle séance ! La dernière du séjour. Il était temps, tant le bout de nos doigts nous faisaient souffrir…

Quoi de plus émouvant que d’assister à une naissance ! A l’aube de son développement, nous avons eu l’immense bonheur de découvrir une destination promise à la notoriété internationale. Après Kalymnos, Léonidio et Kiparissi, Manikia sera probablement le prochain eldorado grec de l’escalade. Déjà, à en croire les commentaires émaillant les médias concernés, ce nom commence à apparaitre dans les envies de destinations des grimpeurs de tous horizons. A n’en pas douter, sa réputation ne va pas tarder à traverser l’atlantique. Fièrement, nous pourrons annoncer : « Nous y étions ! » … A la lumière de ce que nous avons vécu au cours de ces quelques jours de grimpe à Manikia, et comparativement à ses grandes sœurs Kalymnos et Léonidio que nous avons également pratiquées, cette notoriété en devenir nous semble parfaitement légitime. Certes, l’étendue de l’ile d’Eubée et sa proximité avec le continent, prive l’endroit du charme insulaire que nous avons tant apprécié à Kalymnos. Pour autant, la configuration des lieux et la qualité d’accueil de la population locale n’ont rien à lui envier. Nous pourrions ainsi énumérer mille et une raisons de vous rendre à Manikia. Parmi elles, la participation par votre présence et votre modeste concours économique à l’émancipation du site, l’excellent accueil local, le sourire et la gentillesse de nos hébergeurs Lia et son compagnon, vous garderez le souvenir marquant de tous ces visages souriants et de ces signes de mains qui auront jalonné votre séjour, l’excellente configuration naturelle des lieux qui vous garantira une escalade de grande classe ouverte à tous les niveaux, sur un calcaire extrêmement sculpté, dans un cadre sauvage exceptionnel, en marge de l'escalade, la possibilité de pratiquer de nombreuses autres activités outdoor, l’accès rapide à de magnifiques plages le plus souvent désertes, la facilité d’accès à la région depuis Paris, la compagnie indolente des chats nombreux dans la région, et puis, plus prosaïquement, se rendre à Manikia pour le bonheur d’être là, tout simplement, à profiter de la douceur d’y vivre… 
Est-ce bien utile de préciser que nous garderons un excellent souvenir de ces sept jours de tourisme sportif passés dans la région, et que nous projetons déjà d’y retourner que ce soit dans le cadre de l’association ou à titre individuel…

 

 

A bientôt.
Chonch’

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