Reportage

Escalade

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GALERIE DE PORTRAITS ...

Escalade à Léonidio Péloponnèse novembre 2022

La fiche événement:  Lien

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Un programme qui s’achève avec tambours et trempettes.

 

Comme nous le proposons au terme de chaque saison, à l’heure où composer avec des conditions désormais hivernales sur nos contrées septentrionales rend problématique la pratique de l’escalade, le programme tire sa révérence au soleil, par un séjour sur un des nombreux sites majeurs que propose l'Europe duLeonidio Sud. A l’image du bouquet final d’un feu d’artifice, l’événement se doit de clore l’affaire par une explosion générale haute en couleurs, en exotisme, en plaisir sportif, émotions fortes et partage …
Léonidio aura été la destination choisie et aura eu la lourde tâche de boucler en beauté le chapitre 2022. Pour l’avoir déjà pratiquée en 2016, nous n’évoluions pas là en terre inconnue. Et au regard du souvenir que nous en avions gardé, la probabilité d’être déçus rasait pour le moins les pâquerettes…

A un peu plus de 3h de route d’Athènes, Léonidio, petite bourgade côtière d’Arcadie, est située au Sud-Est de la péninsule du Péloponnèse. L’endroit aurait pu passer totalement inaperçu si des conquérants de l’inutile, passionnés et opportunistes, n’avaient jeté leur dévolu sur cet extraordinaire terrain au potentiel apparent infini. Pris dans la tourmente de la frénésie de développement, avec Kyparissi situé environ 50 km plus au Sud, Léonidio s’est rapidement hissé au rang prestigieux des lieux de grimpe de renommée internationale. Après le succès de Kalymnos, poussant comme des champignons, de nombreux sites d’escalade voient en effet le jour en Grèce continentale. C’est ainsi que se développent significativement l’économie et la dynamique locales autour du tourisme sportif. Une manière intéressante, gratifiante, et plutôt fun de mettre en valeur son précieux potentiel géologique. Vu sous l’angle de l’amateur de nature, d’espaces sauvages et de la bien-pensance écologique, bien qu’assurément moins rémunérateur pour le PIB, le phénomène apparait sans nul doute plus enthousiasmant et valorisant pour le BNB (Bonheur National Brut) que le développement industriel, sa cohorte de bâtiments hirsutes et autres émanations polluantes…. S’ils n’ont pas de pétrole, pour le plus grand plaisir des grimpeurs de toute la planète, les Grecs ont de magnifiques falaises et profitent d’un climat propice à la pratique de l’escalade toute l’année. Climat et terrain fertile, donc…

Sous l’effet de cette dynamique qui rendrait jalouse la plus prolifique des champignonnerais Parisienne, Léonidio nous est apparu sensiblement plus fréquenté que nous l’avions connu six ans auparavant. C’est aujourd’hui le lieu branché qu’il convient d’avoir pratiqué. Si l’organisation annuelle du fort sympathique festival local de l’Escalade n’y est pas étrangère, l’intérêt géologique, la qualité de l’accueil, et la beauté du site y sont pour beaucoup. Ici se côtoient le rocher rouge, ocre, blanc, les colos style Kalymnos, les gros dévers, les dalles grises compactes, les murs à croûtes et réglettes évasées, les trous, et les voies bloc comme celles de plus de 40 m, le tout dans un décor rocailleux et marin du plus bel effet. Pour simplifier, et sans vouloir renier la qualité des sites d’escalade Français, concentrées à Léonidio, se côtoient des singularités pour beaucoup rarissimes, voire inexistantes, au mieux, jamais toutes visibles en un même lieu chez nous. Notons par ailleurs que l’offre locale s’est nettement étoffée. En témoigne le topo qui a visiblement doublé de volume depuis son édition 2016. C’est neuf, c’est propre, c’est net. Sauf peut-être concernant quelques itinéraires désormais « classiques » sur les secteurs les plus anciens et particulièrement fréquentés, la patine ne fait pas ici partie du jargon local. Et puis, en bonus, si las d’une séance de grimpe intensive sous une chaleur étouffante vous venait l’envie saugrenue de vous rafraichir, vous pourriez à tout moment digresser et plonger une tête dans cette eau turquoise, claire et profonde qui caractérise le paysage côtier omniprésent autour de la bourgade. Après Kalymnos, Léonidio devient ainsi le nouveau paradis Grec…

Nous étions huit heureux candidats à l’exercice de la progression ascensionnelle de parois rupestres Helléniques bordant les rives du Dafnon. Un groupe de niveau technique plutôt hétérogène, néanmoins soucieux de pratiquer ensemble. Le choix de la période s’est porté sur la 1ère semaine de novembre. A posteriori une option pas si judicieuse que nous l’aurions pensé compte-tenu de la forte fréquentation en partie liée au festival local qui se tenait durant la semaine, et d’une chaleur encore bien marquée. Véritablement étouffante sur les versants Sud, celle-ci, aux dires des locaux, atteignait en effet une température de 5 à 6°C au-delà des normales de saison.

Nous étions idéalement logés chez Troumpas Familly. Nous occupions l’ensemble des studios d’une bâtisse située à Plaka, un peu plus à l’Est de la ville, à proximité de la plage, avec vue sur la mer, donc. Des espaces communs nous ont permis d’organiser agréablement nos repas sur place. Une formule parfaite qui ménageait à la fois le confort, l’indépendance, l’intimité, la convivialité, et … le porte-monnaie. Chaque matin, Dimitris (Troumpas) nous apportait pain frais, fruits et pâtisseries locales. Une remarquable qualité d’accueil, exprimée plus généralement chez les commerçants et restaurateurs locaux par le sourire et une générosité peu ordinaire au regard de nos références « hexagonales »...
Compte-tenu de notre situation privilégiée (l'orientation Est, rappelez-vous !), chaque réveil était l’occasion de s’émerveiller devant le spectacle pyrotechnique miséricordieusement offert par notre astre solaire préféré. Un lever de soleil sur la mer !... Le rituel quotidien d’un bain de mer coordonné à ce phénomène a été rigoureusement suivi par les plus radicaux d’entre nous. Les grandes vertus supposées reconstituantes de cette pratique n’ont pourtant pas épargné ces derniers de contractures, et autres traumatismes inhérents à la pratique inconsidérée de l’escalade…

Face à l’offre pléthorique, à l’hétérogénéité technique du groupe, et au regard de la brièveté relative du séjour, nous redoutions le caractère cornélien du travail de sélection des sites à visiter. Plus prosaïquement, et parce que, comme le démontrent clairement les faits d’actualité, le jeu de la démocratie n’est pas toujours chose facile, comment choisir de manière consensuelle, et éviter de « s’ foot sula gueule » ?!... La problématique s’est finalement avérée plus simple qu’imaginée. Ayant pris le parti de faire le deuil des secteurs. « à voir absolument » trop souvent associés au haut niveau technique, par ailleurs habituellement surfréquentés, la recherche des rares secteurs ombragés, et la diversité des niveaux de difficulté proposés auront été des critères de choix simples et pertinents. Voici donc au jour le jour, le détail du programme suivi :

Dimanche :
Douvari : Orientation Sud. Situé juste en aplomb de la ville. Accès assez .rapide, mais ça monte fort ! Magnifique vue sur la ville et sur la plage de Plaka. Belles envolées de 35, voire 40m et plus sur la partie Est avec calcaire gréseux ultra adhérent en partie basse. Partie déversante plus exigeante sur le haut. Notre arrivée tardive sur le site nous a permis de ne pas trop souffrir de la chaleur.

Lundi :
Kokkinovrachos Multi-Piches : Orientation Sud. Départ situé juste en aplomb de la ville, à droite du secteur Douvari. Premier et dernier « coup de canif dans le contrat tacite de « pratique commune et solidaire », 2 cordées ont fait sécession et orienté leur choix sur de grands itinéraires. En l’occurrence, « Mira », magnifique voie en 8 longueurs cheminant sur un calcaire excellent. Difficulté moyenne en 6b et sortie directe en 6c+. L’exposition Sud a rendu l’ascension un peu rude compte-tenu d’une chaleur bien présente.
King Of Thrones : Un des premiers site en partant de Léonidio sur la route d’Athènes. Repérable à ses deux tours Génoises. Les 2 autres cordées ont opté pour ce site, choisi pour son caractère ombragé, la qualité annoncée de sa roche et son offre importante dans les niveaux médians. Dès notre arrivée, le secteur est apparu « blindé » de monde (file d’attente au pied de chaque voie !...). Vous connaissez notre aversion marquée pour ce type de situation ! Nous avons ainsi fait demi-tour sans plus tarder et fait le choix du secteur Skiadianiko plus éloigné dans les gorges du Dafnon, alors supposé moins fréquenté.
.Skiadianiko : Situé à une bonne dizaine de kilomètres à l’Ouest de Leonidio au fond de la vallée du Dafnon, en face du monastère Panagia Elonis. Orientation Sud. En dépit de sa situation éloignée de la ville et d’une marche d’approche d’une petite demi-heure, le site est apparu assez fréquenté. Il a parfois fallu attendre pour s’engager dans certains itinéraires, voire renoncer à d’autres…
Secteur « Left » : Une vingtaine de voies en dalles grises du 4 au 6b. Calcaire compact. Nous avions noté lors de notre précédent séjour (2016) que certains tracés non nettoyés, copieusement moussus, n’étaient pas praticables sans une sérieuse intervention de brossage. Ce secteur est désormais exempt de toute critique. Les itinéraires sont propres et de nombreuses nouvelles voies tracées sur un beau calcaire compact sont apparues. Désormais, une bonne vingtaine d’itinéraires de hauteur modérée (majoritairement autour de 20m) sont disponibles sur ce versant.
Secteur « Middle » : Orientation Sud. Sur le pilier, 5 belles envolées de 20 à 30m en dalles grises dans le niveau 6a. Dans la grotte, et ses abords, de beaux itinéraires souvent sur colonnettes du 6b au 7c+. Seule partie du secteur à passer à l’ombre en début d’après-midi.
Secteur « Right » : Orientation Sud. Une quinzaine de voies dans un calcaire magnifique, beaux devers à colos et dalles cohabitent. Les difficultés s’échelonnent du 5c au 7b+ avec une bonne représentativité dans chaque niveau. Superbe!

Mardi :
Panagia : Orientation Sud. A environ 1,5 km de Léonidio sur la route d’Athènes. Vue magnifique sur la ville et sur .la plage de Plaka. Marche d’approche éreintante en plein soleil, surtout lorsqu’on n’a pas suivi l’itinéraire préconisé (comme disait Brassens : « quand on est c.. on est c.. »)…
Secteur « Cave » : Une première partie en dalle proposant une quinzaine de voies dans les niveaux majoritairement 5c-6a sur un beau calcaire gréseux compact permet l’accès aux secteurs supérieurs de niveau plus « sérieux », majoritairement sur colonnettes. Une cordée s’est lancé dans la Edlinger la bien nommée, un magnifique 6c+ de 35m. Les conditions de température nous ont motivés à rapidement quitter les lieux et migrer un peu plus bas sur le secteur Panagia Mad Wall. Dommage, ces très belles voies faisaient vraiment envie ! … A pratiquer exclusivement par temps couvert ou en hiver…
Secteur « Mad Wall » : Belles longueurs sur dalles « verdonesques ». Séance écourtée par une chaleur toujours suffocante. On ne nous y reprendra plus. Nous choisirons désormais des secteurs ombragés…

Mercredi :
Journée (dite) de repos. Au programme, une randonnée au départ du petit port de Poulithra à quelques. kilomètres au sud de Léonidio. Une agréable marche de détente à travers les oliviers bordant la plage jusqu’à la chapelle Saint Georges. Après l’incontournable séance baignade et pique-nique, la ballade jusque-là tranquille, s’est ensuite sévèrement corsée lorsque nous avons abordé l’ascension de la montagne (dont j’ai oublié le nom) située (en gros) au sud de la baie de Poulithra. 800 m de D+ sur un sentier très mal balisé, non entretenu, envahi de végétation épineuse digne du plus beau maquis Corse. Conditions de progression difficile, mettant à rude épreuve nos capacités d’orientation ainsi que l’épiderme de nos tibias et de nos avant-bras nus.  Nous en sommes sorti fourbus et … tout rayés, néanmoins rassurés d’avoir rejoint nos voitures avant la nuit... Au global, 20 km de crapahut dans un environnement certes magnifique, mais réalisé dans des conditions qui ont eu pour effet de nous éloigner assez nettement de l'objectif recherché. Rappelons-nous qu'il était initialement question de détente, de repos et de récupération...

Jeudi :
Sabaton : Situé sur la côte, à quelques encablures au Nord de Léonidio sur la route d’Athènes. Compte-tenu de sa .proximité de la ville, des multiples expositions offertes, et de l’étendue des difficultés proposées, nous redoutions la surpopulation du lieu. Dans les faits, si nous étions loin d’être seuls, l’étendue du site fluidifiait naturellement la fréquentation. L’endroit est ombragé et offre une vue remarquable sur la grand bleue. Les nombreuses terrasses parsemées d’oliviers bardant le bas des voies contribuent au charme particulier du site. Par ailleurs, le canyon visible de la route, compte une bonne vingtaine de voies d’assez faible hauteur (15-20m) dans des niveaux variés. La fraicheur y est garantie toute la journée et les itinéraires font envie. Au global, les voies sont de hauteur modérée (un peu plus hauts en dehors du canyon) et la difficulté assez concentrée. Les cotations y apparaissent cohérentes.  Dans un premier temps circonspects au regard des hauteurs annoncées plutôt modestes, nous nous sommes rapidement rendus à l’évidence que ce site valait vraiment la peine d’être visité compte-tenu du grand intérêt de ses tracés, de sa situation et des diverses orientations. Tout le monde y a trouvé son compte dans les niveaux de 6a à 7a+. Encore une belle et bonne journée de grimpe…

Vendredi :
Arcadia : Situé à 33 km au Nord de Léonidio, ce site offre l’avantage de multiples orientations et d’un. échelonnement des difficultés à spectre large. Les voies y sont plutôt typées dalles, et la plupart proposent de magnifiques envolées, parfois de plus de 40m !... Magnifique endroit, calcaire remarquable, et fréquentation supportable. Côté « Left », de belles voies de longueur modérées dans le 6a-6b parfois surcotées, parfois l’inverse. Valent tout de même le détour. Côté « Middle », 2 belles envolées de plus de 40m dans un niveau annoncé 6c. A « l’usage », nous réajusterions plutôt le niveau à 6b, ce qui ne remet pas en question le grand intérêt de ces itinéraires magnifiques accessibles dans les faits au plus grand nombre. A proximité, « Sour Graps » annoncée 7a+ sur 30m. Ne payait pas de mine, mais à mon goût valait largement sa cotation. Mes doigts s’en souviennent encore !... Encore une journée trop courte ! Le secteur mérite qui nous y retournions… un jour.

Samedi et dernier jour de grimpe :
Géraki Wave : Situé à un peu plus de 40 km de Léonidio en suivant la vallée du Dafnon. Le site apparaît .subitement sur la droite environ 12 km après Kosmas sur le plateau, posé là, au beau milieu d’un champ d’oliviers, mystérieusement dressé telle une vague scélérate pétrifiée. Compter une bonne heure de voiture… Mais ça vaut le coup ! Bel endroit. Courte marche d’approche. D’exposition principale Nord-Est, l’endroit est totalement ombragé à partir de midi. Il apparaît en outre très peu fréquenté (nous n’y avons croisé qu’une seule cordée). Sur la partie « Left », une quinzaine de belles voies le plus souvent en dalles, parfois sur du rocher rouge à trous dans des niveaux modérés (5b à 6b) culminant à 20m ont fait le bonheur de tous. Ça se corse un peu (beaucoup) sur la partie « Middle » avec des itinéraires de haut niveaux (7a+ à 8c) et 25m en moyenne, sur du rocher rouge à trous (rares). Seule la 7a+ a fait l’objet de tentatives (réussies !...) par les plus audacieux d’entre nous… Sur la partie « Right », 5 voies dans des niveaux un peu plus accessibles (6a+ à 7c+ quand-même !). La 7a recommandée, « Dopamine Crack », ne s’est pas laisser faire. Les plus méchants d’entre nous l’ont pourtant enchainée. Juste avant que le mauvais temps nous chasse, Didier s’est audacieusement attaqué à « Nikias », un magnifique cheminement en 6c+ qu’il a grimpé avec succès. Une pluie torrentielle et de fortes rafales de vent auront mis un terme à cette ultime néanmoins très belle séance. Un épisode de mauvais temps durable est annoncé sur le territoire. Constatons que la nature fait parfois bien les choses, puisqu’il est désormais temps pour nous, après ces quelques jours merveilleux passés en Péloponnèse, de rentrer à la maison…

Comment pourrions-nous affirmer ne pas avoir infiniment apprécié ces sept jours de tourisme sportif en terre Hellénique ? Tout concourait à la réussite du séjour. L’exotisme, le climat, la beauté du cadre, l’abondance, la diversité, l’intérêt et la facilité d’accès des sites d’escalade, la qualité exceptionnelle de l’accueil, les belles plages, et nombreuses criques sauvages, écrins d’une mer turquoise, transparente qui aura fait le bonheur pluri quotidien de la plupart d’entre nous…
Avantage par rapport à sa petite sœur Kalymnos, laquelle a longtemps tenu le lead en terme de pouvoir d’attraction et reste une référence, Léonidio est facile d’accès. La formule vol + location voiture, vous permet d’accéder à votre destination en une (grosse) demi-journée.
L’étendue de l’offre, la qualité des voies, la singularité de la roche, le sérieux de l’équipement de sécurité, a permis à chacun de trouver matière à pratiquer, progresser et se faire plaisir dans les niveaux techniques adaptés, tout en respectant notre souhait de pratiquer ensemble. En d’autres lieux, ces conditions ne sont pas toujours si faciles à réunir.
Pratique et adaptée, la formule d’hébergement était parfaite. Situé à proximité de la plage de Plaka, notre point d’attache facilitait l’accès à la mer aux afficionados de la plouffade matinale (les grands malades !!!). En outre, la proximité des nombreux points d’alimentation et services font de l'endroit, une destination facile à vivre. Et que dire de la bienveillance et de la générosité de notre hôte Dimitris ? …
Comme souvent à l’issue de l’aventure, la seule doléance que nous pourrions exprimer serait le caractère furtif d’un séjour que nous aurions souhaité prolonger à un moment où, la forme revenue, les performances commençaient à tomber. Miraculeusement, comme pour soulager la contrariété d’un départ inopportun, à l’issue même de notre ultime séance de grimpe, les conditions climatiques jusqu’alors accommodantes ont brutalement et durablement basculé en régime de vent fort et précipitations abondantes… Comme une invitation à déguerpir et retourner sans tarder dans notre contrée de vie, un avis laconique de forte tempête nous a été transmis par voie de sms… C’est ainsi qu'au terme d'un voyage de retour sans histoire, nous avons réintégré nos pénates franciliennes, accueillis comme il se doit par la grisaille, la fraicheur, l’âcre parfum de gaz d’échappement et le tumulte urbain incessant que nous avions laissés derrière nous quelques jours auparavant. Qu’il est doux et rassurant de retrouver enfin ses références !...
Un grand merci à tous les participants pour leur présence active et enthousiaste. Un merci particulier à Virginie et Patrick pour leur aimable et magnifique contribution photographique.

 

Chonch’

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Le séjour en images:
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